L'apodec vous réponds
Foire Aux Questions
Le médecin qui vous opère fait une anesthésie le plus souvent locale, parfois générale. Tout est fait pour que l'intervention ne soit pas douloureuse.
Un inconfort est possible au moment de l’injection de l’agent anesthésique sous la peau.
En fin de procédure, la confection de la poche dans laquelle le boitier sera enfoui peut être un peu douloureuse. Dans ce cas, une nouvelle injection d’anesthésique est nécessaire.
Enfin, la sensibilité à la douleur est très variable d’un patient à un autre. Dans le cas de l’implantation d’un défibrillateur, une gêne ou légère douleur peut exister pendant 3 semaines.
L’implantation d’un défibrillateur est un peu plus longue que celle d’un stimulateur, il faut compter maximum 45 minutes (moins pour un appareil simple chambre et plus pour un système de resynchronisation).
Les organisations varient selon les centres et les caractéristiques des patients, avec des interventions parfois faites en ambulatoire, mais plus souvent des séjours de 2 à 3 jours et parfois plus en cas de nécessité de traitements ou examens additionnels.
Des soins locaux au nveau de la cicatrice de l'intervention sont habituels, durant une quinzaine de jours maximum.
L’implantation d’une prothèse cardiaque n’interdit pas une grossesse.
De plus en plus petite car les prothèses cardiaques diminuent de taille. La taille de l'incision varie selon le type de prothèse implantée (absente pour les cardiocapsules, implantées en passant par le pli de l'aine, et jusqu'à 8 cm environ pour les défibrillateurs sous-cutanés).
Pas de problème en sachant qu’une exposition prolongée n’est jamais bonne pour la peau. Et à éviter lorsque la cicatrice est récente (< 1 an).
Le risque dépend de la pathologie que vous avez : les maladies héréditaires représentent une minorité des cas.
On ne débranche pas un défibrillateur, mais on peut modifier temporairement son fonctionnement (changement de réglages, ou application prolongée d'un aimant sur l'appareil) pour éviter une détection de faux troubles du rythme (bruits ou parasites imitant les troubles du rythme). Toujours prévenir votre chirurgien et anesthésiste que vous portez une prothèse cardiaque (stimulateur ou défibrillateur).
Non. L’activité cardiaque s’arrêtera malgré ces appareils en cas de décès. Dans certains cas, après information éclairée et accord du patient, certaines fonctions d'un défibrillateur peuvent être désactivées pour le confort d'un patient en fin de vie.
Le médecin de l’hôpital ou le personnel des Pompes Funèbres, comme l'impose la loi (recyclage de matériaux polluants; risque d'explosion en cas de crémation).
On change une sonde lorsqu'elle n'a plus un fonctionnement acceptable (signal trop faible, besoin en énergie trop élevé ou composants altérés). A chaque interrogation de votre prothèse cardiaque, le cardiologue qui vous suit vérifie le fonctionnement de la ou des sondes.
Vous pourrez en effet conduire, hors cadre professionnel, mais après un délai variable et bien entendu sur avis de votre médecin cardiologue/rythmologue Voir plus
En effet, cette personne peut ressentir une légère décharge, sans danger pour elle.
Suivant le type d'appareil et son degré d'intervention, variable d'un patient à l'autre, un défibrillateur a une autonomie qui va de 5 ans à plus de 10 ans.
Suivant le type d'appareil et son degré d'intervention, la durée de fonctionnement est variable, avec une moyenne proche de 10 ans environ.
C’est une technologie qui permet de suivre à distance le fonctionnement de votre prothèse cardiaque, grâce à un petit appareil placé à votre domicile (transmetteur) qui communique avec votre stimulateur/défibrillateur et transmet les informations recueillies sur un site sécurisé que peut consulter votre cardiologue/rythmologue.
Il n’y a aucune obligation, mais on le conseille si la durée des vacances est supérieure à 15 jours, pour éviter des interruptions prolongées de communication.
Il n’y a normalement aucun danger, dès lors que l'on ne stationne pas dessous de façon prolongée. En raison de l'enveloppe métallique de votre appareil, le détecteur de sécurité sonnera obligatoirement et cela vous obligera d’une façon ou l’autre de passer à la fouille manuelle. A ce titre n’oubliez pas de montrer votre carte de porteurs délivrée par votre Association APODEC.
Pour un emprunt < 15000 €, s’il n’y a pas de questionnaire de santé, il n’y aura aucun problème. Pour un prêt > 15000 €, il sera difficile, comme pour toutes les personnes malades (diabète, épileptique, rhumatismale…) d’obtenir un prêt, car les assurances ne veulent pas nous couvrir, sauf sous des conditions financières inacceptables. Voir plus
L’APODEC s’est battu pour obtenir la prise en charge des défibrillateurs cardiaques par la Sécurité sociale en 2005 et en a fait de même en 2015 pour la Télécardiologie. Le Gouvernement a donc accepté après ces difficiles combats, de plusieurs années, de rembourser ces actes.
La présence d'une prothèse cardiaque permet généralement d'avoir une pratique sportive. Tout dépend de votre maladie cardiaque, du type de prothèse, et du type de sport envisagé. Cela peut nécessiter d'évaluer et d'adapter certains réglages par un test d'effort. Demandez conseil à votre médecin cardiologue rythmologue.
Il est par exemple nécessaire d’éviter les sports de combats, pour ne pas soumettre votre prothèse cardiaque à des chocs directs et violents.
Il existe une cinq marques principales de stimulateurs et défibrillateurs cardiaques. Seul, votre rythmologue peut choisir la marque en fonction de votre pathologie et des spécificités des appareils.
Bien entendu ! La seule contrainte peut-être la pathologie pour laquelle votre prothèse cardiaque a été implantée, mais en général, il n’y a aucun problème à se faire du bien...
Ce point est à discuter avec le médecin du travail. Aussi, il est préférable d’aller le voir avec un certificat de votre médecin Cardiologue/Rythmologue précisant si votre prothèse cardiaque ne contre-indique pas l’exercice de votre profession.
Seules certaines professions sont incompatibles pour un porteur de défibrillateur cardiaque Voir plus
Les interférences sont minimes, dépendant de la distance entre le téléphone et votre appareil, et votre prothèse cardiaque est protégée contre celles-ci. Néanmoins, il est préférable de ne pas le mettre dans la poche de votre veste située sur la poitrine et de porter le téléphone à l'oreille opposée au site d’implantation.
Il est prudent de se renseigner sur les centres pouvant prendre en charge les patients porteurs de prothèses cardiaques.
Pas spécialement plus, mais toutes infections (dentaire, urinaire…) ou plaies (peau, ongle incarné…) doit être traitées sérieusement, pour éviter que l’infection ne gagne votre prothèse. Lors de la pose de l'appareil, un antibiotique est habituellement injecté avant l'intervention (antibioprophylaxie) pour réduire le risque d'infection post-opératoire.
Les prothèses cardiaques les plus récentes sont compatibles avec un examen IRM, mais il faut absolument que les sondes le soient aussi, ce qui pose problème avec des sondes anciennement implantées. Suivant les cas, l'IRM peut être autorisée ou non, pour toutes zones du corps ou parfois sauf pour le thorax, avec une puissance IRM de 1,5 et/ou 3 teslas.
Pour une réponse adaptée à votre cas, il faut vous rapprochez de votre cardiologue/rythmologue.
Vous devez en effet le prévenir, mais pas seulement le dentiste. Vous devez prévenir n’importe quelle profession de Santé (Dentiste, Kinésithérapeute, Infirmier, Podologue, Ostéopathe…) que vous êtes porteur d’une prothèse cardiaque, il adaptera sont traitement en fonction.
Il est bon de consulter votre cardiologue/rythmologue en cas de boursouflure, de rougeur ou de douleur inhabituelle ou de suintement.
Il y a une législation propre aux porteurs de défibrillateurs cardiaques et quelques restrictions, qui empêchent provisoirement la reprise de la conduite automobile Voir plus
Un stimulateur cardiaque évite les battements cardiaques trop lents alors qu’un défibrillateur peut en plus stopper un emballement grave du cœur.
Les études menées ne relèvent aucune interférence sur nos prothèses cardiaques.
Pas du tout, il suffit simplement de rester à distance de celles-ci, ce qui veut dire qu’il ne faut pas se coucher par-dessus. Vous pouvez donc cuisiner tranquille.
Bien sûr ! Mais il faut maintenir les appareils électriques à distance de la prothèse, telle une perceuse à ne pas mettre en appui sur la poitrine. Et veillez à ce que vos appareils électriques soient en bon état de fonctionnement (pas de fil dénudé ou en mauvais état).
LA SEULE CONTRE-INDICATION est la soudure à l’arc.
Dans certains cas, telle une batterie en fin de vie, votre défibrillateur peut émettre de façon régulière des bips sonores et parfois des vibrations. Ne vous inquiétez pas ! Pour ceux qui sont suivis en Télécardiologie, votre Cardiologue/Rythmologue vous appellera. Pour les autres, il suffira d’appeler le centre qui vous a implanté pour prendre rendez-vous avec le Médecin.
S'il s'agit d'une batterie entrée sur la réserve, rappelez-vous que ce n’est pas une urgence, votre batterie a encore plusieurs semaines de réserve. Parfois les sonneries peuvent être dues à une sonde abimée, nécessitant alors une prise en charge rapide.
Habituellement non. Si vos sondes fonctionnent bien, on les laissera en place et on implantera le nouveau dispositif cardiaque en le raccordant aux sondes existantes.
Un rythmologue est un cardiologue spécialisé dans la prise en charge des troubles du rythme du cœur (c’est l’électricien du cœur).
Votre Rythmologue vous suit pour votre arythmie (désordre d’origine électrique), aussi est-il nécessaire d’avoir un Cardiologue (dit de ville) pour le suivi plus général de votre cœur (activité mécanique).
Vous trouverez peut-être plus d'informations ici :
Liens utiles pour les porteurs de pacemaker
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